Κυριακή 21 Μαρτίου 2010

Edouard Manet και Claude Monet




Charles Aznavour, La bohème


Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres et si l'humble garni
Qui nous servait de nid ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine et toi qui posais nue

La bohème, la bohème.  Ça voulait dire on est heureux
La bohème, la bohème. Nous ne mangions qu'un jour sur deux

Dans les cafes voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire et bien que misereux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile, nous recitions des vers
Groupes autour du poêle en oubliant l'hiver

La bohème, la bohème. Ça voulait dire tu es jolie
La bohème, la bohème et nous avions tous du genie

Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'asseyait enfin
Devant un cafe-crème
Epuises mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie

La bohème, la bohème. Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème et nous vivions de l'air du temps

Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
À  mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau decor
Montmartre semble triste et les lilas sont morts

La bohème, la bohème. On etait jeunes, on était fous
La bohème, la bohème. Ça ne veut plus rien dire du tout

Δεν υπάρχουν σχόλια :

Δημοσίευση σχολίου